DMG MORI : son unité de fabrication additive adresse la productivité, l’industrialisation et la sécurité des conditions de travail

DMG MORI propose une gamme complète de services dédiés à la fabrication additive de composants métalliques

Parmi les 2226 exposants qui ont participé à Emo Hannover, pour DMG MORI, il était clair que c’était l’événement le plus important de leur année. Reconnu comme l’un des leaders des machines-outils coupantes pour le tournage et le fraisage, le spécialiste allemand a réservé tout un hall pour présenter l’ensemble de son portefeuille à Emo Hannover. Emotions à part, c’était à la fois impressionnant et beau. Nous avions l’impression que toute l’entreprise était sur le salon pour s’assurer qu’aucun visiteur ne manque les conseils ou l’appui d’un expert dédié. De plus, pour ce salon, l’entreprise a diffusé plus de 14 annonces dans les différents secteurs d’activité où elle opère, et la fabrication additive en fait évidemment partie.

Discuter avec Mathias Wolpiansky, directeur général de REALIZER GmbH chez DMG MORI, nous a permis d’avoir une vision plus tangible des développements de l’entreprise dans l’industrie de la FA.

DMG MORI a commencé à utiliser la fabrication additive en 2013. Le fabricant a réalisé des applications intéressantes en utilisant le soudage par dépôt métallique au laser avec une buse à poudre. « Avec une participation majoritaire de 75% dans REALIZER GmbH, la société a ouvert l’accès à la technologie Selective Laser Melting (SLM) à ses clients », a déclaré Wolpiansky. « Nous apportons à l’industrie des décennies d’expérience dans l’usinage CNC, mais nous ne remplacerons pas les technologies CNC par des technologies de FA. En fait, la FA s’appuie également sur la CNC. Le fait est que les clients attendent toujours la prochaine étape. Notre objectif est donc de combiner notre expertise en CNC & en FA pour répondre aux défis cruciaux auxquels ils sont confrontés en matière de productivité, d’industrialisation de la FA et de sécurité des conditions de travail. »

Conditions de travail saines

Parmi les différentes technologies de FA qui ont été présentées dans la zone FA du hall, le directeur général a présenté le système LASERTEC 30 SLM. Le système de FA métallique offre un volume de construction de 300 x 300 x 300 x 300 mm et, tout comme les autres machines SLM de l’entreprise, il intègre un changement de poudre à l’aide d’un module de poudre rePLUG. En d’autres termes, la capacité d’enlever ou de changer les poudres en quelques heures à l’aide de ce module offre aux opérateurs une condition de travail saine. Pour rappel, les opérateurs sont souvent exposés à des poudres lorsqu’ils travaillent sur un système métallique à base de poudre, ce qui peut entraîner des problèmes de santé si toutes les conditions de protection ne sont pas garanties.

Productivité

Productivité et coût sont le Saint-Graal des professionnels qui se lancent déjà dans la fabrication additive. Le directeur général a déclaré que DMG MORI s’attaque à ce problème dès le début en intégrant l’automatisation là où c’est nécessaire. Le module de poudre rePLUG mentionné plus haut, peut encore illustrer ce point, car il permet l’automatisation dans un système de gestion de poudre. De plus, un logiciel intelligent joue également un rôle clé dans l’amélioration de la productivité. Lors du salon, le fournisseur de LASERTEC 30 SLM a annoncé que son logiciel OPTOMET Max intègre désormais deux nouvelles fonctions qui permettent d’optimiser les stratégies d’éclairage tout en améliorant les performances des machines. Le logiciel, par exemple, permet d’atteindre des taux d’accumulation jusqu’à 50 % plus élevés. De plus, grâce à une fonction de contrôle de la température de la plate-forme de construction, il est possible de réduire la contrainte résiduelle dans la pièce.

Dans le même ordre d’idées, Wolpiansky a également parlé de l’intégration d’une technologie de serrage dans son offre de fabrication additive. Pour rappel, parfois, pour permettre une fabrication précise de pièces grâce à la technologie SLM, les technologies de serrage sont de plus en plus cruciales pour former un ensemble modulaire flexible. Ce système peut être utilisé pour un LASERTEC 30 SLM 2ème génération et une machine d’usinage CNC, afin de réduire les temps d’équipement ou pour faciliter la production de petites pièces dans les plus petits environnements de production.

L’industrialisation pour la fabrication additive

L’industrialisation de la FA n’est pas un secret pour les entreprises de la FA de haut niveau. Il serait difficile d’aborder l’entièreté de ce chapitre adressé par la société. Il est cependant important de mentionner que « DMG MORI aborde également ce sujet en se concentrant sur les principales étapes du processus de fabrication : de la pré-production au post-traitement. »

Le directeur général a pris l’exemple de leur unité de conseils « Additive Intelligence » qui regroupe des experts de secteurs spécifiques de l’industrie de la FA, dont le rôle est de soutenir les entreprises qui souhaitent intégrer la fabrication additive dans leur chaîne de production.

« Offrir des niveaux inégalés de sécurité en matière de duplication »

Nous avons terminé cette conversation par une application intéressante de la technologie d’impression 3D métallique de DMG MORI dans la technologie de furtivité (Stealth).

Pour ceux qui ne le savent pas, la technologie furtive est une autre discipline des tactiques militaires et des contre-mesures électroniques passives, qui intègre une gamme de techniques utilisées avec le personnel, les avions, les navires, les sous-marins, les missiles et les satellites pour les rendre moins visibles (idéalement invisibles) aux méthodes radar, infrarouge ou/et autres de détection.

« Dans certains scénarios de sécurité, l’utilisation de clés reposant sur des puces, l’accès au réseau, des batteries et d’autres systèmes numériques est tout simplement indésirable, peu fiable et crée des vulnérabilités numériques », explique l’entreprise. Sans mettre l’accent sur les contours du processus de fabrication, Wolpiansky a expliqué que, pour atténuer les risques de duplication, ils ont exploité les capacités de l’impression 3D industrielle métal.

Pour résoudre les problèmes susmentionnés, la solution consistait à masquer le codage pour permettre une protection unique et supérieure contre la copie des clés. En effet, pour DMG MORI, « si elle n’est pas visible, elle n’existe pas ».

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