Harris Corporation se spécialise dans le développement de circuits RF pour la guerre électronique et les systèmes de communication. L’entreprise a récemment effectué des essais pour évaluer les techniques de fabrication dites conventionnelles aux nouvelles technologies (impression 3D). Le but de ce test était de démontrer la viabilité de l’électronique imprimée 3D par rapport à d’autres procédés de fabrication.
Cette étude fait partie d’un projet conjoint avec l’Israel Innovation Authority and Space Florida Foundation, un partenariat visant à promouvoir la recherche, le développement et la commercialisation de projets aérospatiaux et technologiques.
Techniques de fabrication traditionnelle par rapport à l’électronique imprimée en 3D
Avec le temps, la mobilité et les performances de ces circuits se sont améliorées. Cependant, ces améliorations restent particulièrement longues et coûteuses, ce qui entraîne un processus complexe en plusieurs étapes lorsqu’on utilise des techniques de fabrication traditionnelle.
Harris Corp. a tiré parti de l’imprimante 3D électronique DragonFly Pro de Nano Dimension pour produire les circuits fonctionnels en une seule impression.
« Harris s’est penché sur l’applicabilité de l’impression 3D dans le développement de systèmes RF, puis a conçu, simulé et testé l’amplificateur RF imprimé 3D et l’a comparé à un amplificateur fabriqué à l’aide de techniques de fabrication classiques », a déclaré Arthur Paolella, Doctorant, expert scientifique chez Harris Corporation. « Nos résultats ont montré des performances RF similaires entre la version imprimée 3D et l’amplificateur de base, démontrant clairement la viabilité de l’électronique imprimée 3D pour les circuits RF. »
Amit Dror, CEO de Nano Dimension, explique que l’électronique imprimée 3D permet le développement d’antennes encore plus petites et plus légères, dont l’emballage rigide est intégré à des circuits flexibles, sans avoir besoin de câbles et connecteurs. Grâce à ses encres conductrices argentées et diélectriques, l’imprimante 3D serait capable de créer des composants électroniques fonctionnels en une seule impression.
Jusqu’ici les recherches attesteraient pleinement la viabilité de l’électronique imprimée 3D pour le prototypage rapide et abordable et la fabrication à faible volume d’antennes.
Harris présentera tous les détails de ses conclusions lors du symposium sur la radio de l’IEEE en janvier.
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