Dr. Tim Huber et Professeur Conane Fee visent à révolutionner chaque conception, des avions aux réfrigérateurs. Ils ont récemment développé une méthodologie d’impression 3D en métal pour réaliser des échangeurs de chaleur performants.
Les échangeurs de chaleur ont été construits en tenant compte des formes cylindriques et carrées traditionnelles. Ils apportent sur le terrain de nouvelles conceptions complexes qui ne peuvent être réalisées avec d’autres méthodes de fabrication.
La récompense qui va améliorer le développement de l’échangeur de chaleur
L’équipe de chercheurs a remporté un prix d’une valeur de 14 310 dollars (20 000 dollars néo-zélandais) qui lui permettra de développer davantage son projet d’échangeur de chaleur imprimé en 3D.
Selon le professeur Fee, directeur de l’école de conception de produits de l’UC, «cela facilitera le développement de certaines technologies prometteuses qui devraient améliorer l’efficacité des dispositifs destinés au chauffage ou au refroidissement». En effet, les dispositifs actuels sont poreux. Les pores dans la géométrie de la pièce ont été analysés à travers 3 segments afin de déterminer la conception appropriée pour les applications.
Dans le même contexte, Air Liquide a reçu en octobre dernier un prix pour son réacteur à échangeur de chaleur milli-structuré imprimé en 3D. Un réacteur construit en utilisant «approche chimique et de conception de processus qui mène à une technologie de processus nettement plus petite, plus propre, plus sûre et plus éconergétique ».
Domaines d’application
Les échangeurs développés par Huber et Fee pourraient aussi fabriquer des «dispositifs plus petits et plus légers pour l’électronique», donner aux «voitures de course un avantage compétitif» et fabriquer «des pompes à chaleur plus attrayantes dans les maisons».
Pour le professeur Fee, «la croissance de l’impression 3D pour les nouvelles applications est exponentielle et elle stimule un énorme ensemble d’opportunités pour de nouveaux designs qui n’étaient pas possibles auparavant. »
Selon lui, ces échangeurs de chaleur poreux imprimés en 3D ne pourraient être réalisés en utilisant les méthodes traditionnelles. L’impression 3D rend possible la fabrication en élargissant la réflexion et potentiellement l’innovation en Nouvelle-Zélande.
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