Afin de créer des copies réalistes de ses produits, l’équipe de l’équipementier sportif ASICS s’est rendu compte qu’elle avait besoin avant tout d’une bonne texture dans les scans de ses produits. Aussi, son plus grand défi ne consisterait pas seulement à scanner l’intérieur et l’extérieur d’une chaussure de course mais aussi à en conserver les couleurs vives et les textures uniques, caractéristiques de la marque.
Pour répondre à ses défis, l’équipe de l’équipementier a utilisé le scanner Artec Space Spider, un instrument portable qui repose sur la technologie de la lumière bleue et qui fournit un champ de capture supérieur, avec la photogrammétrie.
La méthode de travail est la suivante : après la fabrication d’une paire de chaussures prête à l’achat, l’équipe scanne une des chaussures en 3D avec Space Spider. La chaussure est posée sur un tapis et scannée sous trois angles différents puis est tournée, retournée et scannée de tous les côtés pour une acquisition complète. Pendant la construction du modèle 3D à partir des données du scan, une multitude de photographies sont prises et importées directement dans Artec Studio, où le modèle 3D est corrélé aux clichés pour la texture photo.
Les données du scan donnent lieu à plusieurs usages
Le processus varie quelque peu en fonction de l’utilisation finale des données du scan. Si l’équipe compte utiliser le modèle final à des fins commerciales, la texture obtenue après traitement et application de la photogrammétrie avec Artec Studio permet de commercialiser le modèle immédiatement.
En revanche, si le modèle est destiné au contrôle qualité, plusieurs étapes supplémentaires dans le logiciel de métrologie Geomagic Control X peuvent être nécessaires. Dans ce cas-là, les dimensions du modèle sont inspectées et un rapport est généré dans le logiciel, excluant toute possibilité d’inexactitude.
« L’utilisation des solutions Artec 3D permet de comparer rapidement les données de scan 3D et les données CAO, d’éliminer les variations causées par les mesures manuelles et de réaliser des inspections précises et visuellement complètes, ce qui est aussi utile pour les améliorations. Il est également possible d’automatiser le procédé d’inspection, ce qui nous permettra d’obtenir des informations plus précieuses plus rapidement » explique Shintaro Nagata, membre de l’équipe des technologies numériques d’ASICS.
Sur le long terme, les spécialistes d’ASICS continueront d’exploiter la numérisation 3D des chaussures à la fois pour le contrôle qualité, le marketing, le contenu commercial vidéo et animé, ainsi que pour la rétro-ingénierie éventuelle de nouveaux matériaux.
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