Avant le lancement de sa marque de fabrication additive KIMYA, la société française ARMOR est d’abord connue pour son expertise dans le développement de formulations industrielles pour les encres et le revêtement de couches minces sur des films minces. Au fil des ans, la société a fait ses preuves dans la fourniture de solutions pour un large éventail d’industries.
Ces différentes expertises se complètent souvent et l’un des secteurs où nous constatons la complémentarité de ces forces est le secteur de la mobilité, le chemin de fer plus particulièrement. Le chemin de fer est un secteur vertical relativement nouveau en ce qui concerne les applications de FA. Ce n’est qu’il y a quelques années que nous avons vu les premières applications qui pouvaient être réalisées grâce à la FA.
À la recherche de nouvelles opportunités pouvant être réalisées à l’aide de la technologie, un fournisseur du secteur ferroviaire a fait appel à KIMYA pour la production d’une pièce obsolète qui était produite à l’aide de moules en 1982.
En s’appuyant sur les technologies de l’usine de Kimya, l’équipe d’ARMOR a produit une pièce en plastique uniquement à partir d’un plan en papier et du fichier 3D d’une pièce de train fabriquée à l’origine en PVC.
« Concevoir un moule traditionnel impliquerait un temps de développement plus long et un coût à rentabiliser en créant des milliers de pièces. La Kimya Factory permet d’offrir à nos partenaires un produit fini à valeur d’usage à partir de nos propres matériaux et le tout en petites séries » explique Pierre-Antoine Pluvinage, Directeur Business Development chez Kimya – Additive Manufacturing by ARMOR.
La fabrication a nécessité l’utilisation de matériaux de haute performance tels que PEKK SC. Ce dernier répond aux exigences de la norme EN45545 en matière de certification fumée/feu. Conçu pour résister à des températures élevées (260°C / 500°F), le producteur explique que le matériau ignifuge offre également une résistance à l’abrasion et aux produits chimiques.
« Cette collaboration impliquait pour nous de répondre aux normes de certification du secteur d’activité de notre client. C’est pourquoi, il nous a semblé judicieux de proposer le PEKK SC, un filament directement issu du Kimya Lab, notre centre de R&D, car il répond à la certification feu/fumée souhaitée par le client » déclare Pierre-Antoine Pluvinage.
Selon le responsable des achats du fournisseur ferroviaire, compte tenu de la large gamme de pièces et de la complexité des stocks à traiter, la fabrication additive s’est avérée être le bon choix du point de vue économique, technique et des délais. « Les tests d’assemblage réalisés par ARMOR et la présentation du dossier qualité FAI ont permis de mener à bien l’ensemble du processus d’acceptation de la qualité de ces pièces de fabrication additive. Seule l’impression 3D a pu répondre à nos exigences avec une telle efficacité ».
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