Airbus vient de qualifier Materialise pour la production de pièces prêtes à voler à l’aide de la technologie de frittage laser. Il ne s’agit pas de la première collaboration entre l’entreprise aérospatiale et le fournisseur belge de services d’impression 3D. En effet, les deux sociétés ont travaillé ensemble il y a plusieurs années lorsqu’Airbus a commencé à utiliser l’impression 3D FDM sur son système A350.
Bart Van der Schueren, le directeur technique de Materialise, commente ainsi : « Cette réalisation consolide notre partenariat de longue date avec Airbus, et ouvre également des applications d’impression 3D supplémentaires pour Airbus et ses fournisseurs. Le frittage laser est l’une des technologies d’impression 3D les plus utilisées, qui permet de concevoir des modèles aux caractéristiques complexes, par exemple des mécanismes fonctionnels. C’est un honneur pour Materialise d’être le premier fournisseur d’Airbus pour cette technologie. »
Cependant, cette qualification est une étape importante pour la FA dans le secteur aérospatial, car Airbus va commencer à utiliser une autre technologie de FA, et va déployer des pièces frittées au laser sur des avions commerciaux et d’autres produits.
En outre, ce qui est intéressant ici, c’est que le matériau utilisé dans le processus de qualification est un polyamide ignifugé (PA 2241 FR) produit par EOS. Reconnu pour son taux de rafraîchissement, le PA 2241 FR permettrait une production rentable tout en répondant aux normes de qualité strictes exigées pour les pièces aérospatiales. Les applications aérospatiales typiques comprennent les pièces intérieures des avions, telles que les conduits d’air et les supports. Le matériau convient aux pièces qui doivent répondre aux exigences en matière de feu, de fumée et de toxicité (FST), sans avoir recours à un apprêt et à un revêtement de finition.
Markus Glasser, Senior Vice President EMEA d’EOS, a déclaré : « Nous sommes très fiers qu’après un programme d’essais approfondis, Airbus ait certifié le matériau PA 2241 FR d’EOS et les procédures pour un usage global par l’entreprise. Cela souligne la grande maturité et la qualité constante des poudres et des systèmes d’EOS et continue de mettre en évidence la pertinence de l’impression 3D industrielle, tant pour les polymères que pour les métaux. »
Materialise imprime actuellement une centaine de références différentes pour l’Airbus A350, soit un total estimé à 26 000 pièces par an dans l’écosystème A350. En outre, la société est également prête à fournir des pièces pour d’autres plateformes d’avions Airbus, notamment l’A320, l’A330 et l’A340. Pour cela, la technologie d’impression 3D industrielle EOS joue et jouera un rôle clé.
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