Victrex a officiellement lancé le filament VICTREX AM™ 200, une nouvelle offre de produits conçue pour l’industrie de la fabrication additive.
Le producteur de matériaux apporte 40 ans d’expérience dans le développement de solutions de polymères de polyétheréthercétone (PEEK) et de polyaryléthercétone (PAEK) de haute performance. Le nouveau filament VICTREX AM basé sur le PAEK vise à surmonter les obstacles auxquels les opérateurs de FA sont confrontés avec les matériaux PEEK et PEKK existants.
Par exemple, la réutilisation du PEEK moulé par injection dans la fabrication additive pour la fusion de filaments entraîne généralement des pièces faibles en raison d’une mauvaise liaison entre les couches. Ce nouveau matériau permet de résoudre ce problème en imprimant du PEEK.
INTAMSYS, fabricant d’imprimantes 3D, a déjà testé le nouveau matériau de Victrex. Plusieurs tests de performances physiques et mécaniques ont été effectués sur les imprimantes 3D du fabricant, notamment sur l’imprimante 3D FUNMAT PRO 410 à double buse intelligente. Il est à noter que l’imprimante 3D haute température peut imprimer des pièces jusqu’à 305*305*406mm et peut traiter une variété de structures complexes. Selon l’entreprise, le filament permet une plus grande résistance sur l’axe Z et démontre jusqu’à 80% de résistance dans la direction XY.
Charles Han, fondateur et CEO d’INTAMSYS, nous en dit plus : « Nos résultats de tests à ce jour ont montré que le filament VICTREX AM 200 a une meilleure adhérence des couches intermédiaires que les autres matériaux PAEK sur les machines d’INTAMSYS. Par rapport au PEEK non chargé, il est conçu avec une cristallisation plus lente, une température de fusion plus basse et une viscosité adaptée au processus de fusion du filament, comme par exemple un écoulement plus facile dans la chambre de construction après avoir quitté la buse. Un débit plus élevé à l’air libre (faible taux de cisaillement) favorise également la liaison entre les couches et la stabilité pendant l’impression. Tout cela contribue à améliorer l’adhésion interlaminaire, à faciliter l’impression (moins de rétrécissement et de déformation) et à rendre l’impression 3D FDM plus adaptée, par rapport à d’autres options similaires, sur la base des tests que nous avons effectués chez INTAMSYS jusqu’à présent ».
Les opérateurs disposent maintenant d’une autre option de matériau viable pour le développement de pièces qui nécessitent une grande résistance à l’usure, aux températures élevées, à la fatigue et à la corrosion des fluides/chimiques.
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