Credit: Rosotics

La startup Rosotics, basée en Arizona, n’a jamais caché qu’elle avait pour mission de développer des solutions pouvant servir les activités aériennes, maritimes et de défense. Elle a mis fin à son mode furtif après avoir obtenu son premier tour de table de pré-amorçage. À l’époque, l’entreprise n’avait dévoilé que quelques informations sur Mantis, le prototype d’une imprimante 3D qu’elle décrivait comme la plus grande au monde.

Depuis lors, silence radio – jusqu’au 17 juillet, date à laquelle elle a annoncé le lancement d’une imprimante 3D métal pour les réservoirs de fusée et autres grandes structures aérospatiales. Baptisée Halo « supercreator », l’entreprise vise à aller au-delà de l’impression 3D avec ce nouveau concept pour opérer à l’intersection de l’IA et des matériaux.

Le logiciel HalOs de l’entreprise contrôle la nouvelle machine, qui soude des métaux à l’aide de trois têtes d’impression électromagnétiques. Ces têtes d’impression, appelées « Mjolnir », sont montées sur des cardans multi-axes exclusifs.

« Halo n’est pas une imprimante 3D au sens traditionnel du terme », explique Christian LaRosa, son fondateur. « Il s’agit d’une plateforme qui élève l’impression 3D à un niveau sophistiqué, dominant la science métallurgique. Il s’agit d’une avancée historique significative, qui marque l’émergence d’un nouveau moyen de création. Je suis impatient de le voir à l’œuvre ».

L’entreprise explique que Halo ne contient ni laser ni poudre, qu’elle est sans danger pour l’homme et économe en énergie, ce qui permet de réduire l’empreinte CO2 par 500 kg de masse imprimée de plus de 86 % par rapport au procédé WAAM. Pour les applications spatiales en particulier, Halo est capable de supporter une charge utile de 9072 kg dans un volume de construction de 495 cm de diamètre et de 602 cm de hauteur. Le système est auto-assemblé et s’installe en une journée.

Disponible aux États-Unis, en Europe et en Australie, Halo peut être équipé d’améliorations supplémentaires au fil du temps, telles qu’une enceinte de système à atmosphère contrôlée (CASE) pour les matériaux résistants tels que le titane ou l’inconel qui nécessitent un blindage inerte.

Il est trop tôt pour valider les capacités du Halo, même si les principales caractéristiques présentées jusqu’à présent semblent impressionnantes. Cependant, Phantom Space étant l’un des premiers clients, nous espérons que l’entreprise sera en mesure d’en dire plus sur les applications que cette imprimante 3D peut réaliser.

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