Trois ans après sa première apparition à formnext, le fabricant de machines PULVERMEISTER revient à Francfort, avec une nouvelle solution de post-traitement pour les pièces imprimées en 3D.
Baptisée Typ4, la nouvelle machine est basée sur la même technologie brevetée que son prédécesseur. Le système modulaire traite des compartiments de construction entiers de la classe 20l ou moins en plastique de FA à base de poudre. Le mécanisme de chargement ressemble à un grand entonnoir, qui facilite le chargement de toute la chambre de construction en un seul mouvement. Le déballage, la rupture du gâteau de poudre ainsi que le dépotage des pièces se font dans un tambour à vide en acier inoxydable. Ce tambour à vide permet aussi de transporter la poudre. Ce circuit est exempt de contamination, ce qui permet de rafraîchir et de réutiliser la poudre utilisée.
De plus, quatre paramètres permettent de contrôler le degré de détachement de la poudre de la surface construite : l’inclinaison du tambour, la pression d’air de la buse d’injection dans le tambour, la vitesse de rotation du tambour ainsi que le contrôle du temps du processus.
« Le pouvoir adhésif de la poudre, comme sa décomposition (ou dégradation), est lié à la cause de l’absorption de chaleur dans le processus de construction. Plus la poudre absorbe de chaleur en un point donné, plus elle adhère à la surface de contact adjacente et moins elle est susceptible d’être rafraîchie (dégradation). En ajustant finement les 4 paramètres mentionnés ci-dessus, il est possible de contrôler la quantité de poudre détachée et donc réutilisée », peut-on lire dans un communiqué de presse.
« Le compromis consiste à déterminer le degré de contrainte d’une pièce et le temps nécessaire pour obtenir la quantité requise de poudre utilisée. Ce fait deviendra encore plus intéressant si, à l’avenir, le rapport de mélange de la nouvelle et de l’ancienne poudre change en faveur d’une utilisation moindre de la nouvelle poudre », explique la société.
D’autre part, l’opérateur peut également dépoussiérer plus de poudre qu’il ne veut en réutiliser. Pour ce faire, il lui suffit de se connecter à un autre aspirateur et de poursuivre le processus pour éliminer la poudre dégradée des pièces.
En ce qui concerne la certification et le contrôle de la qualité, il convient de noter que la machine est conforme aux directives allemandes en matière de machines et de sécurité. Par exemple, lors de l’ouverture (du couvercle ou du tiroir), toute la machine s’arrête immédiatement pour des raisons de sécurité. En cas de défaillance du vide, la pression d’air de la buse s’arrête immédiatement. Sans oublier que l’inclinaison du tambour peut également se faire par rotation du deuxième axe. L’alimentation et l’évacuation de l’air/de la poudre par les deux axes n’existent actuellement que sur les machines PULVERMEISTER.
D’autre part, le fabricant utilise également le facteur de « stress » pour le contrôle de la qualité. « Si quelque chose s’est mal passé dans le processus de fabrication, les pièces sont plus susceptibles de se briser. Cela permettait déjà d’économiser une somme considérable d’argent, car nous nous sommes aperçus que nous avions alors reçu de la poudre dégradée », rapporte l’entreprise.
Jusqu’à présent, le système PULVERMEISTER a déjà traité plus de 100 000 pièces sans aucune modification. Selon PULVERMEISTER, pour un bac de construction de 16 l en PA11 noir, par exemple, EOSP110 avec des pièces à cavité profonde, il faut environ 15 minutes. Cela signifie 16 compartiments de construction des pièces mentionnées ci-dessus en une équipe de 8 heures, avec une marge de sécurité de 100 % ! De plus, pour une journée de construction, il faut une journée de refroidissement sur les 32 EOSP110 exploitées par la Typ4, ce qui fait qu’une Typ4 peut facilement traiter 32 machines.
La Typ4 est déjà disponible à l’achat pour 20.000,- EUR. Les premières livraisons sont prévues pour Q1/2022.
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