Nikon dévoile une nouvelle imprimante 3D métal et un scanner 3D

Avec cette nouvelle imprimante 3D, l’équipementier vise des applications industrielles telles que la réparation d’aubes de turbines et de moules

Avec l’acquisition de SLM Solutions par Nikon, on avait presqu’oublié que Nikon avait décidé de devenir fabricant d’imprimantes 3D métal. Le fabricant japonais de matériel optique et photographique a dévoilé sa première imprimante 3D métal en 2019 – uniquement disponible sur le marché japonais.

Aujourd’hui, l’équipementier annonce une autre imprimante 3D métal dans la série Lasermeister. Baptisée Lasermeister LM300A, la nouvelle imprimante 3D est basée sur la technologie de dépôt d’énergie dirigée (DED). Contrairement à la Lasermeister 100A, conçue à des fins de recherche, la nouvelle imprimante 3D est destinée à des applications industrielles.

Dotée d’une zone de construction élargie, elle est équipée d’un nouveau scanner 3D, le SB100. Ce scanner 3D avancé favorise l’automatisation des usines en permettant aux utilisateurs de numériser chaque pièce en cliquant sur un bouton, puis de générer automatiquement les données du parcours de l’outil pour lancer le processus d’impression 3D. L’association réussie du LM300A et du SB100 apporte une valeur ajoutée considérable à l’industrie, en particulier pour des applications telles que la réparation des pales de turbines et des moules, indique la société.

Pourquoi se concentrer sur les aubes de turbine ?

Actuellement, les aubes de turbine sont utilisées dans les moteurs d’avion et les générateurs d’électricité pour extraire l’énergie des gaz chauds. Toutefois, en raison de leur exposition à des conditions difficiles, ces aubes de turbine se dégradent au fil du temps et doivent être réparées périodiquement pour pouvoir continuer à être utilisées. Le processus traditionnel de réparation des aubes de turbine consiste à découper et à gratter la zone usée de chaque aube, ce qui prend du temps et génère des déchets. L’aube est ensuite soudée manuellement pour être réparée, puis meulée pour redonner à la pièce sa forme idéale. Ce processus de réparation rigoureux présente de nombreux défis, notamment la difficulté de trouver des soudeurs hautement qualifiés, ce qui peut entraîner des problèmes d’uniformité de la qualité et des délais d’exécution trop longs.

Avec le LM300A et le SB100, les opérateurs peuvent réduire les délais jusqu’à 65 %* par rapport au processus de soudage conventionnel et minimiser les exigences de post-traitement.

Outre les pales de turbine, ces solutions sont également idéales pour l’automobile, les chemins de fer, l’industrie mécanique et d’autres applications de réparation.

Principales spécifications de la LM300A

L’imprimante 3D peut prendre en charge des matériaux métalliques tels que les alliages à base de nickel (Ni625, Ni718), l’acier inoxydable (SUS316L), l’acier rapide (SKH51/M2/HS6-5-2) et l’alliage de titane (Ti64/Ti-6Al-4V), et elle peut être transformée en système ouvert en fonction des besoins du client.

Grâce au contrôle en temps réel de la puissance du laser, le système de rétroaction du bain de fusion permet d’obtenir une finition de surface lisse et un traitement précis des pièces, ce qui permet d’obtenir une réparation sans fissure avec une qualité et une stabilité optimales.

N’oubliez pas que vous pouvez poster gratuitement les offres d’emploi de l’industrie de la FA sur 3D ADEPT Media ou rechercher un emploi via notre tableau d’offres d’emploi. N’hésitez pas à nous suivre sur nos réseaux sociaux et à vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire : Facebook, Twitter, LinkedIn & Instagram !