Après plus de 10 ans d’expérience en tant que Marketing Manager, Nicolas Usuwiel se réoriente vers un secteur dont le potentiel n’est plus un secret : l’impression 3D.
Il découvre la technologie dans un fab lab, à travers un projet sur lequel il travaillait à l’époque. Conscient des nombreuses opportunités pour le marché, il crée Unic-3D, start-up dont les services sont centrés sur la fabrication additive.
Il nous parle aujourd’hui des moyens mis en œuvre pour « évangéliser cette technologie ».
Pouvez-vous nous en dire plus sur Unic-3D ?
Unic-3D propose donc différents services dont la vente d’imprimantes 3D desktop. Nous vendons essentiellement du matériel premium (Formlabs, Zortrax, Ultimaker…) ainsi que notre propre gamme de filaments premium.
Après la vente on a un service d’impression à la demande qui est lié à un service de design, aussi toute personne qui vient avec une idée chez nous n’a pas besoin d’être spécialiste de l’impression 3D. Vous pouvez rentrer chez nous avec un petit dessin, un croquis et on s’occupera de le matérialiser.
Le troisième axe est le service de scanning. On est très peu en Belgique à proposer ce type de service.
On rajoute à ces services des formations. Nous avons des formations globales qui permettent de se lancer soi-même. En 4h, les clients apprennent à dessiner sur des programmes très simples.
On a des formations destinées aux architectes pour leur apprendre à convertir leurs dessins en 3D. Enfin des formations un peu plus techniques sur les imprimantes et des formations tout à fait personnalisées en fonction des besoins.
Pourquoi une formation spéciale destinée aux architectes ?
Les architectes dessinent en 3D sur des logiciels qui ont été inventés bien avant l’impression 3D. Ces logiciels ne sont pas toujours adaptés à l’impression 3D. Alors, on leur apprend à réaliser des volumes d’une maison, ou d’un bâtiment dans le but d’avoir un dessin simplifié.
Quel est le service où la demande est la plus élevée ?
Actuellement, c’est le service d’impression. Le fait d’avoir un point de vente physique permet d’avoir déjà un contact humain.
Ce contact est la clé de notre concept, étant donné qu’on est dans une technologie extrêmement nouvelle pour le grand public qui a énormément de questions sur le fonctionnement et les domaines d’application de la technologie.
Cela nous permet également de développer une plus grande créativité et surtout de résoudre les différents problèmes de nos clients.
Il semblerait que vous attirez plus des personnes qui ne sont pas spécialistes de l’impression 3D, c’est bien le cas ou je me trompe ?
Vous ne vous trompez pas. Mon but est d’évangéliser cette technologie. En d’autres termes, la rendre accessible à tout le monde. C’est aussi pour cela que des formations gratuites sont données mensuellement chez nous.
Le but est de démontrer que ce n’est pas compliqué et en le faisant, on casse les barrières. On n’a pas nécessairement besoin d’un grand budget. Mais pour le moment, je constate que ma clientèle est composée à 70%, voire 80% de professionnels.
Quels ont été les challenges auxquels vous avez fait face lors de la mise en place des services d’impression 3D sur le marché belge ?
C’est surtout le fait de pouvoir peaufiner le concept Unic-3D. On a tout inventé depuis zéro. Je partais avec un business model complètement inexistant. On a essayé de se concentrer sur le service qui fonctionnait le mieux. Le service d’impression par exemple a connu un plus grand succès que les autres, et donc on s’est fortement concentré sur cela.
Vous proposez aussi vos services à l’international… Que pensez-vous du marché de l’impression 3D en Belgique comparé à l’international ?
Actuellement, il y a aujourd’hui des grosses boîtes qui proposent un service totalement online et basé à l’international. Mon concept en soi nécessite une présence locale. Il est souvent difficile pour des clients d’avoir des projets à réaliser et ne pas avoir une personne physique qui pourrait directement les conseiller. Pour moi, être local convient mieux à ce secteur d’activité.
Quelles sont vos perspectives de développement ?
Mon intention est d’ouvrir des structures de points de ventes dans les grandes villes. Un appel aux investisseurs sera lancé pour ouvrir dans les grandes villes : Paris, Berlin, Londres…dans un premier temps. Plus tard, je me focaliserai aussi sur les principales villes wallonnes : Mons, Namur, Charleroi, Liège, Louvain-la-Neuve… et enfin quelques villes flamandes dont Anvers, Gand, Hasselt, Leuven et Ostende.
Que pouvez-vous dire sur les « Unic-Awards », pure stratégie de marketing pour Unic-3D, moment de visibilité pour les participants ou simple soirée de détente autour de l’impression 3D ?
Alors, c’est un mix de tout ça. 🙂
Les designers qui ont des capacités à pouvoir dessiner en 3D voient leurs réalisations récompensées aux Unic-Awards, c’est quelque part un petit coup de pub pour Unic-3D mais ça rend le concept humain.
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