Twikit est une de ces sociétés dynamiques qui s’impose sur le marché de l’impression 3D. Pionnière dans son secteur d’activité, elle innove à travers la personnalisation de produits imprimés 3D et produits numériques.
Avec plus de 10 ans d’expérience à son actif dans l’impression 3D, Martijn Joris, fondateur de Twikit est avant tout concepteur et développeur. Il a découvert le potentiel de la technologie chez l’un des leaders, Materialise, mais son intérêt pour la création a été le réel point de départ de cette entreprise.
Aujourd’hui, il nous montre qu’il y a encore du potentiel à découvrir.
Twikit
Pouvez-vous nous en dire plus sur Twikit ?
Twikit représente une nouvelle façon d’apporter un produit sur un marché. Nous lions notre plate-forme de logiciels à la puissance de l’impression 3D. Il y a trois choses qui comptent ici :
- Vous n’avez pas besoin de maîtriser l’utilisation de la technologie, mais vous pouvez au moins présenter un produit d’une manière unique en petite série ;
- Vous pouvez vendre un produit et le fabriquer de manière personnalisée
- C’est un flux numérique. Avec notre plate-forme logicielle, nous connectons ce que les utilisateurs font aux imprimantes 3D. On entre donc dans une chaîne d’approvisionnement numérique complète.
Nous avons commencé avec 3 personnes et aujourd’hui, nous sommes 23. Notre équipe est un mix de développeurs de logiciels, de concepteurs de produits et d’ingénieurs. Nous savons comment travailler avec cette technologie, comment concevoir avec elle mais aussi quel type de personnalisation peut être important pour un produit donné.
Est-ce que vous procédez à la production vous-même après la personnalisation 3D ?
Oui. Sur notre plate-forme logicielle, vous pouvez entrer n’importe quel produit. Vous pouvez entrer un bijou, un meuble … vous pouvez définir toutes les opportunités et les limites de la personnalisation : ce que vous pourriez changer et ce que vous ne pouvez pas changer. A partir de cela, nous créons une interface qui se trouve sur notre site. De plus, lorsque l’utilisateur crée ou personnalise quelque chose et qu’il la commande, notre système créera automatiquement un fichier de production que nous envoyons dans une autre usine.
Nous avons quelques imprimantes 3D, mais c’est plus pour le prototypage. Pour la reproduction, nous travaillons soit pour les grandes usines externes, soit pour les grands clients et notre système rend le fichier STL au client.
Qui est votre cible principale ?
Nous avons une solution générique qui nous permet de travailler pour de nombreux produits. Nous avons d’abord commencé sur le marché des cadeaux d’affaires et des bijoux. Nous travaillons également pour un marché plus élevé où nous proposons des solutions à partir de nos logiciels : l’automobile. Pour les fenêtres et les portes par contre, ce n’est pas vraiment l’impression 3D, mais on y fait beaucoup de découpe laser …
Quel est le marché qui a la demande la plus élevée ?
Ce serait l’automobile si vous regardez notre chiffre d’affaires. Mais si on regarde les applications utilisées aujourd’hui, je dirais les bijoux. Et c’est aussi un marché pour lequel l’impression 3D était prête il y a déjà quelques années.
Les principales difficultés de Twikit ?
Nous sommes l’un des pionniers, ce qui est bien car les clients nous trouvent facilement, mais d’un autre côté, il y a encore beaucoup de choses à faire. Nous avons vraiment dû travailler dur pendant les premières années … et ce n’était pas facile.
Le marché de l’impression 3D
Vous avez presque 10 ans d’expérience dans ce secteur d’activité. Quelles sont les principales tendances qui ont marqué le marché de l’impression 3D selon vous ?
Bien un certain nombre de choses. L’évolution constante des nouveaux matériaux. Il y a dix ans, nous avons commencé avec du plastique et aujourd’hui, nous avons beaucoup plus de matériels. Au cours des dernières années, nous avons également vu la montée de l’impression 3D en métal et c’est très bien ! C’est aussi la raison pour laquelle nous avons vu des compagnies aériennes et automobiles investir dans la technologie d’impression 3D. L’évolution est toujours en cours. Nous avons commencé avec le prototypage, maintenant elle est prête pour la production en série.
L’impression 3D peut vraiment faire des pièces qui ont une qualité constante élevée et bien sûr, tout se joue sur la personnalisation. La personnalisation est ce que le client attend.
Cela signifie-t-il que vous considérez que ce marché est déjà mature ?
Non. Il est assez mature pour imprimer un certain type de produit, mais pas assez pour imprimer d’autres. Nous sommes toujours au bord du potentiel réel de la technologie. Dans les années à venir, il va y avoir la réelle adoption de la technologie par toutes les industries et les entreprises. Donc, c’est devant nous et c’est passionnant !
Qu’en est-il du marché belge ?
Nous sommes solides dans cette technologie. Il y a quelques années, un très bon pourcentage des ventes mondiales venait de Belgique. Nous avons beaucoup de grandes entreprises ici comme Materialize, merlotte etc … et à côté de ces entreprises, il existe une éducation riche. Beaucoup d’instituts universitaires, par exemple KU Leuven, ont une expérience profonde dans cette technologie.
Perspectives de développement
Ouais. Nous travaillons en ce moment sur certains projets passionnants que nous lancerons bientôt dans l’industrie automobile, mais aussi dans l’industrie des fenêtres. #Restezconnectés
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