Linde et 3D Medlab découvriront comment les conditions atmosphériques dans la chambre de construction d’une imprimante 3D, peuvent être optimisées pour la production de structures en treillis complexes.
Annoncées ce matin, ces nouvelles recherches ouvriront la voie à de nouvelles solutions de fabrication additive pour la production de pièces médicales.
Linde a consacré ses activités dans l’industrie de la FA, à la résolution des problèmes soulevés par les gaz dans l’environnement de production. La société a soutenu plusieurs entreprises dans des secteurs exigeants tels l’aérospatiale. En collaboration avec 3D Medlab, une entreprise de technologie médicale qui exploite la fabrication additive, les deux entreprises s’attaqueront à ce problème dans le secteur médical.
La production de structures en treillis complexes dans l’industrie médicale
Les professionnels de l’industrie médicale manipulent chaque jour des composants aux multiples facettes. Ces composants imitent les parties réelles du corps humain et permettent une meilleure assimilation dans la propre structure osseuse et tissulaire du patient. Lorsqu’ils sont bien utilisés, ils entraînent moins de rejets et des temps de guérison plus rapides.
Lorsqu’ils sont produits par les technologies de FA, ces pièces souffrent souvent de l’impact des gaz dans l’environnement de construction. En effet, les impuretés qui restent dans la chambre, même une fois purgées, peuvent avoir un impact néfaste sur la pièce imprimée en 3D.
Une toute petite variation de la teneur en oxygène peut influencer les propriétés mécaniques ou chimiques des matériaux sensibles aux gaz, et par conséquent les propriétés de la pièce finale. Cette situation est parfois un problème récurrent lorsque des poudres métalliques telles que le titane et les alliages d’aluminium sont traitées par l’imprimante.
Dans le cadre de cette collaboration, les deux entreprises se concentreront sur l’optimisation des conditions atmosphériques avec l’alliage de titane Ti-6AI-4V. Plusieurs essais seront réalisés avec un nouveau mélange gazeux hélium/argon, que Linde a spécialement conçu pour le projet. Selon l’entreprise de gaz et d’ingénierie, lorsqu’il est utilisé avec la précision ADDvance O2 de l’entreprise, le matériau permet un processus plus doux et plus propre.
ADDvance O2 precision est un système qui permet de mesurer et de contrôler les niveaux d’oxygène et d’humidité dans le processus d’impression. Décrit comme l’un des systèmes les plus matures dans sa catégorie de produits, 3D Medlab a d’abord utilisé l’armoire à poudre pour protéger ses pièces de l’exposition à l’air ambiant et à l’humidité.
« Notre expérience avec Linde montre qu’ils sont aussi engagés que nous dans les mêmes normes élevées de précision et d’excellence dans la fabrication additive », a déclaré Gaël Volpi, CEO de 3D Medlab. « La conformité réglementaire totale est une pierre angulaire fondamentale de notre processus d’ingénierie et de conception et nos clients nous font confiance pour garantir la mise en place de toutes les mesures et contrôles appropriés. »
Cette collaboration est le début d’une longue série d’efforts qui se concentreront sur l’amélioration de l’utilisation d’autres matériaux sensibles aux gaz dans le processus d’impression. La prochaine étape de ce projet sera le nickel-titane (également connu sous le nom de nitinol), un candidat approprié pour la prochaine génération de stents.
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