Le Centre Pompidou de Paris expose un bioréacteur imprimé 3D

Le projet H.O.R.T.U.S. XL Astaxanthin.g consiste en un algorithme numérique qui simule la croissance d’un substrat inspiré de la morphologie du corail. Réalisé par le groupe CREATE de l’Université du Danemark du Sud et WASP Hub Danemark, le bioréacteur est physiquement déposé par des machines d’impression 3D WASP en couches de 400 microns, soutenu par des unités triangulaires de 46 mm et divisé en blocs hexagonaux de 18,5 cm.

CREATE est le groupe de recherche computationnelle en technologies architecturales émergentes, qui fait partie de l’Unité de génie civil et architectural (CAE) de l’Université du Danemark du Sud. Il a pour but d’étudier de nouveaux processus et solutions architecturales en exploitant l’informatique, la fabrication de pointe et les technologies des matériaux émergents.

« La Fabrique du Vivant »

Présentée dans le cadre de l’exposition « La Fabrique du Vivant » au Centre Pompidou à Paris du 20 février au 15 avril 2019 – exposition consacrée à l’archéologie du vivant et de la vie artificielle -, l’installation se veut un prototype spéculatif à l’échelle 1:1 d’architecture vivante, une nouvelle génération de peau architecturale biophile et dense, ouverte sur la vie urbaine.

Image via WASP

Lors du développement du système d’impression 3D et de la fabrication numérique de la structure, le CREATE Group et WASP Hub Denmark ont dû combiner des stratégies biologiques et numériques pour obtenir un nouveau modèle d’architecture, capable de contribuer positivement à l’environnement urbain. Cet objectif vous rappellera certainement la collaboration de Volvo et du Sydney Institute of Marine Science and Reef Design Lab, qui a abouti à la création d’une digue vivante imprimée en 3D.

Cependant, dans ce cas présent, le système de construction est basé sur des connexions réversibles entre les composants qui permettent un déplacement facile du prototype. Ce dernier comprend 185 composants de construction différents fabriqués avec les imprimantes 3D Delta WASP et le matériau thermoplastique PETG pendant 1780 heures et pèse au final 271 kg.

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