La Renault 5 originale, vendue à plus de 5,5 millions d’exemplaires sur les cinq continents entre 1972 et 1985, a été la première voiture à atteindre une consommation de carburant inférieure au seuil symbolique de 5 litres/100 km à 90 km/heure. Sa première version électrique a été lancée en 1974.

Selon le constructeur automobile Renault, cette nouvelle version (Renault 5 E-Tech) apporte de l’éclat dans le monde des véhicules électriques compacts. Elle fusionne des éléments de design évocateurs de trois modèles : Renault 5 et Supercinq pour leur look général, et Renault 5 Turbo pour ses extensions d’ailes et son attitude, bien campée sur la route.

Si nous parlons aujourd’hui du nouveau véhicule électrique, c’est parce qu’il est doté d’une gamme d’accessoires qui renforcent son caractère joyeux et espiègle – certains d’entre eux ont été fabriqués par fabrication additive. Sur l’ensemble des 104 accessoires, environ 33 sont des accessoires « emblématiques » qui mettent en valeur ou améliorent le design de la voiture.

Dans la cabine, la technologie d’impression 3D ouvre la voie à une large gamme d’éléments décoratifs à clipser ou de compartiments de rangement supplémentaires avec des couvercles personnalisés. Par exemple, un grand rangement central disponible en trois modèles et deux couleurs, ainsi qu’un petit rangement central disponible en trois modèles et deux couleurs, sont imprimés en 3D dans l’usine de Flins du fabricant.

Cette usine Refractory de l’entreprise fabrique des pièces prototypes pour les nouveaux modèles de véhicules, des pièces de rechange pour les machines et des pièces et accessoires grand public pour les nouveaux véhicules. Même s’il n y a pas encore de confirmation sur la technologie de FA exacte utilisée pour la production de ces accessoires décoratifs, il convient de noter que son environnement de production intégrerait un parc de 18 machines utilisant des technologies de fusion de fil et de poudre pour les métaux et les polymères.

« Pour développer cette voiture en seulement trois ans en France, au plus haut niveau technologique, toutes nos décisions devaient être disruptives, et notre organisation la plus agile possible. Nous avons été les premiers à faire le pari d’une plateforme 100% électrique pour une petite voiture européenne, à optimiser les coûts sur l’ensemble de la chaîne de valeur, à relocaliser notre écosystème industriel… Seule une voiture emblématique pouvait rassembler nos équipes de cette manière et faire bouger les lignes en interne », a déclaré Luca de Meo, CEO du Groupe Renault. « Face aux mutations importantes de notre industrie, cette voiture ouvre une nouvelle voie pour Renault. Elle est au cœur de la bataille pour réinventer l’industrie européenne face à la concurrence de l’Est et de l’Ouest. Avec ce véhicule, nous prouvons que produire en Europe, en France, c’est possible ! »

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