Le fabricant Inkbit, basé dans le Massachusetts, a récemment mis sur le marché sa machine de fabrication additive Vista avec contrôle de rétroaction en boucle fermée et capacités multi-matériaux.
L’entreprise a été scindée du MIT en 2017. En quatre ans d’activité, elle a obtenu 15 millions de dollars de prises de participation auprès d’investisseurs tels que Stratasys, DSM Venturing, Ocado, 3M, IMA et Saint-Gobain. Inkbit a également reçu un financement important de la DARPA et de la NSF pour le développement de sa technologie de base et de ses applications dans le domaine médical.
Au cœur de la machine Inkbit Vista, on trouve une solution propriétaire de jet contrôlé par la vision et un logiciel de conception multi-matériaux qui permet aux fabricants de passer du prototypage à la production.
La solution de jet contrôlé par la vision (VCJ = Vision-Controlled Jetting solution)
Les opérateurs qui utilisent la VCJ peuvent effectuer un contrôle du niveau de voxel en cours de fabrication pour répondre aux exigences de fiabilité et de performance de la fabrication en volume. Le fabricant explique que la solution fait converger des techniques de calcul avancées avec une architecture matérielle évolutive et des chimies de matériaux auparavant inaccessibles.
Trois avantages principaux sont mis en évidence pour les utilisateurs d’Inkbit Vista : outre la possibilité de capturer à grande vitesse les données de numérisation 3D voxel par voxel du processus d’impression, en modifiant ainsi chaque couche en temps réel, la solution VCJ traite les polymères à hautes performances dans un flux de travail automatisé. Cela signifie qu’elle permet un post-traitement rapide et non dangereux des pièces, réduisant ainsi les coûts liés aux pertes de matériaux, de main d’œuvre et d’équipement d’une part, et d’autre part, elle s’intègre directement dans les systèmes de fabrication existants. Enfin, les polymères haute performance que l’imprimante peut traiter sont souvent une combinaison de la précision de l’impression 3D résine avec des matériaux de qualité production. Appelés acrylates et méthacrylates, Inkbit garantit que les matériaux peuvent être entièrement retirés, ouvrant ainsi un nouveau domaine de pièces de qualité et de longue durée.
« Nous sommes ravis de lancer le système de fabrication additive d’Inkbit et d’offrir une solution d’impression 3D unique et rapidement déployable aux entreprises qui cherchent à adopter la fabrication numérique », a déclaré Davide Marini, co-fondateur et PDG d’Inkbit. « Aujourd’hui, les ingénieurs utilisent souvent la technologie d’impression 3D pour réaliser des prototypes, mais les limites des matériaux et les coûts élevés rendent difficile la production de produits destinés à l’utilisation finale. Chez Inkbit, nous avons pour mission de bouleverser cette notion et de créer une technologie qui offre des capacités d’impression rapide avec une liberté de conception et une fiabilité inégalées, même pour les applications et les environnements les plus exigeants ».
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