Elephab, la startup basée au Nigeria vise à améliorer la production locale dans le pays via des pièces de rechange imprimées en 3D. La société vient de clore son cycle de financement de la série A, ce qui a convaincu Beta Ventures, société de capital de risque d’investir dans ses projets. L’objectif de Beta Ventures est en effet de soutenir les innovateurs technologiques nigérians.
Tout comme Nigerian Foundries Limited, Anjola Badaru et Damilola Akinniyi, fondateurs d’ Elephab, veulent que des produits utilisés en Afrique soient fabriqués sur le continent. Badaru a même déclaré: « Nous croyons vraiment que l’avenir de la fabrication pour les produits utilisés en Afrique est en Afrique. Nous ne pouvons pas continuer à importer des pièces à l’étranger et nous nous demandons pourquoi notre économie est en difficulté. «
Il a reconnu qu’avec les imprimantes 3D, il est possible d’imprimer complètement des pièces en économisant du temps et de l’argent sans altérer la qualité, la durabilité et la solidité des pièces d’origine.
« GE’s Lagos Garage », une motivation pour les deux fondateurs
GE’s Lagos Garage qui a ouvert l’année dernière a été le point de départ de la société d’impression 3D. Ils ont appris le potentiel de l’impression 3D et ses capacités à produire de nouveaux produits.
« En démonstration de l’engagement de GE dans le développement des compétences sur le continent, le programme GE Garage a été conçu pour produire une nouvelle vague d’ innovateurs et entrepreneurs africains, en leur dotant de technologies modernes et de compétences en développement commercial« , a expliqué Patricia Obozuwu, directrice des communications et les affaires publiques pour GE Africa. « C’est un tremplin pour les Africains de concourir dans l’environnement de travail en évolution rapide du futur« .
Ces fonds permettront au démarrage de développer son offre clients ainsi que ses capacités d’impression 3D.
En ce qui concerne leur investissement dans Elephab, Ike Eze, co-fondateur de Beta Ventures, a déclaré: « Lorsque vous supprimez le pouvoir et l’accès aux matières premières comme des obstacles à l’entrée, la fabrication en Afrique semble soudainement attrayante pour les investisseurs« .
Nous avons hâte d’apprécier les réalisations d’Elephab à qui nous souhaitons un plein succès.
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