Pour nous, l’ingénierie générative n’est pas un « buzzword ». Nous apprenons beaucoup sur la façon dont cette technologie réimagine le flux de conception des produits – fabriqués de manière additive bien sûr. Une entreprise que nous gardons dans notre boucle à cet égard est Elise GmbH.

Depuis qu’elle a découvert la construction légère des organismes marins planctoniques, l’équipe d’Elise développe une plate-forme logicielle qui automatise tout le processus de développement, du style et de la conception à la simulation. Qu’est-ce qui les rend exceptionnels ? Un ADN qui contient le schéma directeur du processus de développement qui s’ensuit.

Selon les termes de l’entreprise, cela signifie qu’au lieu de se concentrer sur le composant lui-même, comme c’était le cas auparavant, les ingénieurs définissent un ensemble de règles pour le produit, ainsi que des conditions de base. Ce concept comporte un processus de développement entièrement nouveau pour les composants et les outils logiciels utilisés. Toutes les étapes de processus auparavant nécessaires, telles que les simulations et la conception CAO et les logiciels associés, doivent être intégrées dans « l’ADN technique » et se dérouler automatiquement.

Nous avons déjà découvert quelques applications intéressantes de la plateforme logicielle de la startup allemande. Vous vous souvenez de ce vélo imprimé en 3D très léger ? Nous savons également que le groupe BMW utilise cette technologie dans le développement de ses produits et aujourd’hui, une autre société qui a débuté une coopération avec la startup est EDAG Group, une société spécialisée dans l’ingénierie de la mobilité.

Dans le but d’amener le logiciel d’Elise à un niveau plus pratique, l’équipe d’ingénieurs du groupe EDAG est en train de montrer les différentes innovations qui peuvent être faites dans l’industrie de la mobilité en les repensant et en les redessinant de manière appropriée.

L’entreprise utilise déjà le logiciel pour l’un de ses projets. Elle explique que pour le projet de recherche « VariKa », par exemple, l’ingénierie générative a permis d’économiser jusqu’à 50 % du temps de développement pour les nœuds de batterie fabriqués de manière additive. Le résultat a également été 40 % plus léger qu’il ne l’aurait été avec le processus de développement classique. Dans un autre projet, en outre, le concept de structure nervurée optimisée pour une entretoise de jambe de force moulée sous pression a été généré automatiquement.

Comme les étapes de développement sont continuellement cartographiées dans ELISE, le processus peut être exécuté automatiquement dès que les conditions de base sont modifiées. Un élément important ici a été le transfert automatique des résultats de l’optimisation de la topologie vers un modèle CAO paramétrique en utilisant l’algorithme du squelette.

Afin de pouvoir élargir le champ d’application et d’établir la méthode avec les clients d’EDAG à l’avenir, FEYNSINN, une marque du groupe EDAG, travaille avec l’ingénierie connectée pour interconnecter ELISE et les applications de tiers, par exemple les systèmes CAO existants.

« Pour le groupe EDAG, je vois un énorme potentiel pour accélérer encore l’efficacité du processus de développement des produits grâce à ce nouveau concept d’ingénierie », explique Sebastian Flügel, chef de projet EDAG au département de l’innovation.

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