La Faculté de Pharmacie de l’Université de Belgrade abrite un laboratoire d’impression 3D nommé « Pharm3D ». Les pharmaciens de ce laboratoire explorent l’impression 3D des médicaments en utilisant plusieurs techniques d’impression 3D.
Le professeur Svetlana Ibric du Département de technologie pharmaceutique et de cosmétologie de l’Université de Belgrade travaille sur le développement de formes de dosage à libération contrôlée et sur l’optimisation des processus dans le domaine pharmaceutique.
Elle a joué un rôle clé dans la création du laboratoire et de l’équipe de recherche, tout en mettant l’accent sur l’impression 3D en pharmacie. Aujourd’hui, les étudiants, les chercheurs et les professeurs de l’institution profitent de cette infrastructure.
L’impression 3D de médicaments
Jusqu’à présent, l’impression 3D des médicaments a déjà été rendue possible grâce à la technologie SLS. Le laboratoire continuera à explorer les possibilités de cette technologie et utilisera même le kit Sintratec. Cependant, selon Marijana Madzarevic, doctorante en troisième année de technologie pharmaceutique, malgré le grand potentiel de la SLS pour cette application, ils n’excluront pas les possibilités d’autres technologies :
« Nous sommes fiers de dire que c’est le premier et pour l’instant le seul laboratoire pharmaceutique 3D en Serbie », dit-elle. Dans la soi-disant « Pharm3D », trois types d’imprimantes 3D sont utilisés : Fused Deposition Modelling (FDM), Stereolithography (SLA) et avec le dernier ajout d’un kit Sintratec, également le Selective Laser Sintering (SLS) ».
Marijana et son équipe étudient l’applicabilité de divers excipients pharmaceutiques connus avec ces technologies additives. Le frittage sélectif au laser a éveillé l’intérêt de la scientifique puisque – contrairement aux autres types – son matériau d’impression est à base de poudre, ce qui est déjà courant pour les produits pharmaceutiques conventionnels.
En parlant de la technologie SLS, il faut noter que cette technologie a ses avantages et ses inconvénients lorsqu’il s’agit de produire des médicaments.
Par exemple, certains excipients (par exemple, le mannitol ou le lactose) ne peuvent tout simplement pas être frittés au laser en un comprimé stable par eux-mêmes. C’est pourquoi l’équipe de Madzarevic concentre ses recherches sur différents initiateurs pour faciliter le processus de solidification.
« Nous voulons étudier une variété de substances sûres de qualité pharmaceutique qui aident à la solidification des constituants couramment disponibles des comprimés et à former facilement un comprimé avec une libération ciblée du médicament (rapide, lente, par impulsion), selon les besoins des patients », a expliqué le chercheur.
Enfin, en ce qui concerne le kit Sintratec, aucune compression n’est plus nécessaire. Madzarevic a dit qu’ils peuvent mettre le mélange dans le récipient d’impression, cliquer sur imprimer et avoir un comprimé.
Cet aspect rend la technologie particulièrement intéressante car la compression a tendance à être contraignante. Remplacée par cette méthode additive, une toute nouvelle gamme de possibilités s’ouvre, allant des formes complexes de comprimés aux adaptations de doses personnalisées.
Le potentiel massif de la SLS dans ce domaine est évident. Pour les pharmaciens, cependant, ce sont les patients et leur bien-être qui sont la plus grande priorité. Madzarevic insiste sur le fait qu’avant toute mise en œuvre, chaque technique doit être minutieusement étudiée, et ses avantages et inconvénients évalués de manière approfondie.
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