L’Université de Nottingham s’associe à GSK (société pharmaceutique GlaxoSmithKline) pour mener l’étude « Impression 3D de comprimés à l’aide de jet d’encre avec photoinitiation UV« .
Pour la première fois en médecine, l’impression 3D à travers un mélange d’impression jet d’encre et de durcissement UV a permis aux scientifiques de produire des “formes posologiques orales solides” de médicaments. La recherche implique la possibilité d’une médecine personnalisée ainsi que d’une “conception de dosage fonctionnellement graduée.”
L’utilisation de l’impression 3D pour la médecine
Selon Martin Wallace, le directeur de la technologie de GSK, les médicaments imprimés 3D simplifieront la chaîne d’approvisionnement. En outre, la modification de la géométrie des comprimés pourrait modifier la dose du médicament, le profil de libération ou modifier le goût.
En ce qui concerne l’impression jet d’encre jet d’encre, elle offre « précision, faible coût, capacité à déposer plusieurs matériaux simultanément et à une simple mise à l’échelle / sortie ». L’imprimante est capable d’imprimer jusqu’à 600 ft / min (183 m / Min) avec une largeur imprimable allant jusqu’à 2,8 mètres.
Selon cette recherche, « les doses produites sont des films, souvent avec un substrat comestible incorporé dans la forme posologique. (…) [La recherche] émet [alors l’hypothèse que des formulations d’encre à base de solvants appropriées peuvent être développées qui permettent la production de formes posologiques solides [répondant] aux normes requises pour les comprimés pharmaceutiques «
Comment imprimer en 3D des médicaments?
Les chercheurs ont utilisé une imprimante de matériaux Dimatix DMP-2850, recommandée compte tenu du faible volume de cartouches de 1,5 ml. L’imprimante a été modifiée afin de contrôler les niveaux d’oxygène et donc la phase de photopolymérisation.
La machine a produit des lots de 25 comprimés à 5 mm de diamètre. Avec un temps d’impression de 1.5 heure (soit 4 minutes par comprimé), le temps de durcissement était de 7.5minutes par lot. Pour les chercheurs, l’impression par jet d’encre UV se présente comme “une plate-forme pour produire des formes posologiques solides par voie orale pour la première fois.”
Quant aux pilules imprimées 3D enfin, elles ont des « dispersions solides amorphes avec des degrés élevés de durcissement au photopolymère ».
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