La complexité de l’impression 3D de composites conduit souvent certains OEM à développer des matériaux propriétaires afin de garantir la cohérence et la répétabilité des pièces. Dans cette optique, le fabricant de systèmes et de logiciels d’impression 3D en continu Anisoprint a mis au point deux variantes du PETG, l’un des matériaux les plus utilisés pour la co-extrusion de fibres composites (CFC).
Appelés Clear PETG et CFC PETG, ces nouveaux filaments sont destinés à l’impression de bureau Anisoprint. Leur combinaison avec un profil propriétaire dans la bibliothèque de slicer Aura assure une qualité standard élevée et des propriétés exactement prévisibles des pièces.
Pour rappel, Aura est l’outil logiciel qui permet aux systèmes d’impression 3D à fibres continues d’Anisoprint de produire des composants imprimés en 3D personnalisés. Le fabricant de machines met continuellement à jour sa bibliothèque avec de nouveaux matériaux et profils afin d’offrir aux utilisateurs un large éventail d’options.
« Beaucoup de nos clients utilisent différentes variantes de PETG avec nos profils dédiés, avec des résultats parfois imprévisibles en termes de caractéristiques mécaniques et de qualité« , déclare Artem Naumov, responsable des matériaux chez Anisoprint. « Nous avons décidé de lancer notre propre plastique aux caractéristiques parfaitement adaptées aux profils. Le nouveau matériau a fait l’objet de tests intensifs et permettra à nos clients d’obtenir le résultat et la qualité souhaités. »
Les nouveaux matériaux sont inodores pendant le processus d’impression et faciles à mettre en œuvre – même pour les débutants en la matière. Comme ils sont transparents, il est facile d’apprécier leur structure interne. Le processus de fabrication révèle une bonne adhésion naturelle aux fibres de renforcement, sans compter qu’en raison de leur faible taux d’absorption, il n’est pas nécessaire d’utiliser la boîte sèche si l’humidité de l’installation de stockage est suffisamment basse. En plus de leurs bonnes propriétés d’écoulement, Anisoprint a déclaré qu’ils peuvent supporter une large gamme de températures de travail (-40 °C à +70 °C) et offrir aux pièces une bonne durabilité, une résistance aux graisses et aux acides minéraux, etc.
Malgré les capacités de ces matériaux, l’équipementier rappelle que la diversité des matériaux passe souvent avant la standardisation – surtout dans l’impression 3D plastique. En l’absence de limites définies, les produits qui en résultent ont souvent une qualité imprévisible et instable. Anisoprint s’efforce de fournir à ses utilisateurs des solutions qui produisent des résultats de qualité stables et fiables, de sorte que la combinaison du nouveau matériau de formulation et des paramètres ajustés est spécifiquement conçue pour atteindre cet objectif, déclare la société dans un communiqué de presse.
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