L’approbation de la fabrication additive comme méthode appropriée pour la fabrication de prothèses aux États-Unis constitue une étape importante qui fera progresser le secteur des soins de santé.
Cela signifie que cette technologie est désormais reconnue comme une méthode remboursable pour la fabrication de prothèses, ce qui supprime un obstacle majeur qui ralentissait l’adoption de la fabrication numérique dans le secteur des soins de santé et améliore la rentabilité des cliniques.
Grâce à cette approbation officielle des Durable Medical Equipment Medicare Administrative Contractors (DME MAC) et du Pricing Data Analysis & Coding (PDAC), les cliniciens pourront prescrire en toute confiance des prothèses imprimées en 3D à grande échelle.
Cela ouvrira également de nouvelles possibilités pour des soins plus rapides, plus personnalisés et plus abordables, et élargira l’accès aux soins pour les personnes amputées dans tout le pays.
La décision de couverture locale (LCD) pour les prothèses des membres inférieurs a été mise à jour :
« Les prothèses (telles que les emboîtures, les inserts et les ajouts applicables [par exemple, les matériaux légers]) qui sont fabriquées sur mesure pour chaque bénéficiaire ne sont pas uniquement limitées aux méthodes de fabrication standard (par exemple, le laminage humide et les composites préimprégnés) et peuvent inclure des méthodes de fabrication alternatives (par exemple, la fabrication additive). Le codage correct des articles fabriqués sur mesure comprend la conformité à la description longue HCPCS du code HCPCS individuel, ainsi qu’à toute autre directive de codage publiée. »
Cette avancée majeure a été soutenue par un consortium lancé par HP afin d’accélérer l’adoption de la fabrication numérique dans le domaine des orthèses et des prothèses. En réunissant des prothésistes, des ingénieurs et des leaders du secteur, le consortium a coordonné les efforts visant à aligner la pratique clinique sur l’innovation technologique et à générer des preuves pour soutenir les progrès dans ce domaine.
Dans le même temps, le statut du remboursement en Europe reste flou et est souvent évalué au cas par cas dans les différents pays.
Pour en savoir plus : Entreprises | État actuel des politiques publiques qui aident les patients à bénéficier d’implants imprimés en 3D
« Cette décision change tout, elle signifie que les cliniciens peuvent prescrire en toute confiance des prothèses imprimées en 3D, que les assureurs peuvent les prendre en charge et que les patients peuvent accéder à des soins plus rapides, plus abordables et personnalisés en fonction de leurs besoins », a déclaré François Minec, vice-président et directeur mondial des ventes et du développement commercial, HP Additive Manufacturing Solutions.
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