Tecalum Industrial, producteur de produits en aluminium basé en Espagne, a observé un retour sur investissement (ROI) significatif en intégrant la fabrication additive en interne.
En effet, les pièces qu’ils produisent pour le secteur industriel doivent parfois être conçues de manière personnalisée, en fonction des exigences de chaque client. Ces pièces comprennent par exemple des gabarits et des fixations sur mesure pour chaque moule.
Avant l’intégration de l’impression 3D dans son flux de production, la société a fait appel aux services d’un fournisseur externe pour la production de cet outillage. Au fil du temps, ils se sont rendu compte que ce processus prenait du temps et restait coûteux.
Il y a trois ans, le battage médiatique autour de l’impression 3D a convaincu l’entreprise espagnole d’investir dans la technologie d’impression 3D de BCN3D, un choix qu’elle n’a jamais regretté. En effet, au cours de la première année, elle a enregistré le coût par pièce de chaque outil, gabarit et fixation imprimé en 3D et l’a comparé à ce qu’il aurait coûté si elle avait continué à travailler avec le fournisseur externe. Les résultats ont révélé qu’ils avaient économisé environ 25 000 euros.
Outre les économies de temps et d’argent, Tecalum bénéficie d’une efficacité maximale grâce à l’utilisation de la FA. « Comme l’extrusion de l’aluminium se fait au Canada dans leur société sœur, Pexal Tecalum Canada, les ingénieurs travaillant dans l’usine de Gérone disposent généralement d’environ trois semaines pour fabriquer sur mesure l’outillage nécessaire jusqu’à l’arrivée des moules d’extrusion. Avant de mettre en œuvre l’impression 3D, ils devaient d’abord obtenir les pièces correctes, car le fournisseur externe mettait à peu près le même temps pour produire le premier lot d’outils. Cependant, avec l’imprimante 3D Sigmax, ils sont capables d’itérer à plusieurs reprises afin d’obtenir le meilleur design possible, tout en gardant des coûts inférieurs à ceux du fournisseur externe », explique Marc Linares, l’adjoint à la gestion de la production de l’entreprise.
En ce qui concerne les matériaux, l’équipe Tecalum continue d’utiliser le PLA car il répond aux exigences mécaniques de leurs composants. Au fil du temps, ils envisageront certainement d’imprimer avec d’autres matériaux, notamment l’ABS ou la fibre de carbone, afin d’explorer les capacités d’autres matériaux.
Aujourd’hui, l’entreprise produit par fabrication additive un certain nombre d’outils pour l’assemblage et le transport de pièces en aluminium.
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