Pendant un certain temps, Luxexcel, une société de Meta, était pratiquement le seul nom sur le marché des lentilles de prescription imprimées en 3D. Mais cela commence à changer. NeoVision, une startup de Singapour, se place sous les feux de la rampe avec sa propre approche, preuve que ce marché de niche fait enfin des émules.
Développée à l’aide d’une technologie à jet d’encre avancée, NeoVision met au point une solution qui pourrait être adaptée aux besoins individuels en matière de vision, y compris les prescriptions complexes. Son processus de fabrication permet de traiter des matériaux exclusifs conformes aux normes strictes de l’optométrie et compatibles avec une large gamme de prescriptions, y compris les verres à indice élevé et les verres progressifs.
La technologie brevetée de l’entreprise fonctionne avec un logiciel propriétaire qui convertit les données de prescription directement en fichiers prêts à imprimer sans interférer avec les fichiers de conception 3D. Avec un cycle de production moyen réduit à 1 ou 2 jours, contre 5 à 6 jours auparavant, la technologie à jet d’encre permet une production à la demande et réduit les coûts de stockage.
NeoVision peut intégrer la technologie de réalité augmentée, les lunettes de prescription XR et la technologie des lentilles à guide d’ondes, ce qui lui permet de répondre aux demandes dans des domaines tels que l’éducation, les soins de santé et les divertissements.
Son équipement de traitement permet d’obtenir divers traitements des lentilles, tels que des revêtements antireflets, des teintes et une résistance aux rayures.
Rien n’a encore été communiqué sur la disponibilité commerciale de cette technologie ou de ces lentilles imprimées en 3D.
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