Alors que plusieurs actions sont entreprises pour tendre vers un environnement totalement durable, nous apprenons progressivement qu’il existe des méthodes autres que l’analyse du cycle de vie qui peuvent être utilisées pour aider les fabricants à mesurer les données. La société de logiciels CASTOR a développé un outil de calcul des émissions de CO2 qui aiderait les fabricants à réduire leurs émissions de CO2.
Petit rappel : dès le début, CASTOR a concentré son activité principale sur le développement de solutions logicielles permettant l’identification de pièces pour la FA – à l’aide d’un ensemble d’analyses géométriques et économiques. Au fil des années, la société a amélioré ses solutions ; avec ce nouvel outil, elle permet aujourd’hui aux industriels d’identifier automatiquement les conceptions de pièces imprimables en 3D présentant des avantages environnementaux et de calculer les économies potentielles d’émissions.
Avec ce nouveau calculateur, CASTOR se positionne comme l’un des éditeurs de logiciels avant-gardistes qui vont au-delà de ce que les entreprises font habituellement lors de la conception de la pièce. Vous vous souvenez ? Dans notre reportage sur Formnext, avant de mentionner le fait que Siemens a dévoilé un outil similaire pour permettre aux entreprises de mesurer, simuler, réduire et suivre l’empreinte carbone de leurs produits dès le début de la phase de développement, je disais que le principe « DfAM » est souvent mentionné comme étant le seul outil utilisé par les entreprises pour démontrer que les sociétés de logiciels peuvent jouer un rôle important dans cette démarche de durabilité.
Le calcul qui sous-tend l’analyse du CO2 de CASTOR tient compte de divers paramètres tout au long du cycle de vie du produit.
Même s’il est fort probable que de nombreuses pièces ne pourront pas être prises en compte dans ce processus nouvellement créé, l’importance de la mesure du CO2 pourrait créer un changement de paradigme pour les industriels qui commencent leur aventure dans la FA, car la tentation serait grande de produire des pièces en FA qui seront directement optimisées pour la réduction du CO2. À l’avenir, compte tenu de l’urgence climatique, les autres n’auront d’autre choix que de suivre le mouvement.
Sur le marché actuel, il est clairement nécessaire de mesurer la « durabilité de l’impression 3D » et de prendre en compte tous les paramètres qui jouent sur sa place dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. Alors que les fabricants cherchent à innover dans leurs processus existants, ils ont besoin de puissants logiciels d’analyse pour les aider à calculer automatiquement les émissions de CO2, le coût par pièce, le coût des matériaux et d’autres éléments qui entrent en jeu dans la fabrication additive, afin de prendre des décisions plus intelligentes qui s’alignent sur leurs objectifs de durabilité, explique CASTOR sur son site Web.
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