Il ne reste que quelques semaines et nous assisterons au plus grand événement de l’industrie de la fabrication additive en Europe : Formnext.
En mai, nous avons souligné les principaux éléments de l’organisation de l’événement, y compris le challenge start-up organisé en collaboration avec MUST 3D Printing. Un concours qui vise à mettre en valeur les entreprises jeunes et innovantes de l’industrie.
Cette année, les lauréats viennent de différents pays : 3DFortify (USA), Aerosint (Belgique), AMendate, Kumovis (Allemagne) et Nanogrande (Canada).
Qui sont-ils ?
La start-up allemande AMendate développe actuellement un logiciel pour l’optimisation simple et entièrement automatisée de composants techniques pour la fabrication additive. Il en résulte des structures d’aspect organique qui permettent une production douce, efficace et rentable en utilisant des méthodes de fabrication additive. La technologie AMendate permet de générer ces structures de manière particulièrement rapide et automatique. L’élément central est un algorithme d’optimisation intelligent qui interprète automatiquement le résultat de la simulation et le convertit en formats d’échange CAO couramment utilisés.
Aerosint, que vous avez certainement lu dans l’Opinion de la semaine, a développé un système de dépôt sélectif des poudres pour permettre la production de pièces multi-matériaux. Dans un procédé SLS ou SLM, plusieurs matériaux en poudre sont déposés pour former une seule couche, ce qui permet de produire des pièces combinant une variété de matériaux (polymères, métaux, céramiques) en utilisant des méthodes de fabrication additive.
Avec une imprimante spécialement adaptée aux exigences de la technique médicale, la société allemande Kumovis développe un système de fabrication d’implants plastiques par des méthodes de fabrication additive. L’accent est mis sur le traitement de polymères à hautes performances tels que le PEEK ou le PPSU, qui sont déjà établis dans la technologie médicale et approuvés pour la fabrication de produits médicaux. L’imprimante est basée sur le procédé de fabrication de la couche fusionnée, et un circuit d’air à température contrôlée, comprenant des unités de filtration, créant ainsi un environnement de salle blanche. Les implants sur mesure sont nécessaires pour la reconstruction des os crâniens ou pour la chirurgie de la colonne vertébrale, par exemple.
3DFortify se spécialise dans la fabrication de composites numériques (DCM) pour produire des matériaux composites en utilisant la fabrication additive. Cette jeune entreprise américaine utilise la technologie Fluxprint, un procédé d’impression magnétique 3D qui combine l’impression 3D magnétique et le traitement numérique de la lumière (DLP). Lors de l’impression d’une pièce, les fibres à l’intérieur de la pièce sont alignées magnétiquement voxel par voxel pour optimiser la microstructure.
La start-up canadienne Nanogrande présentera le premier système de fabrication additive à l’échelle moléculaire. Le MPL-1 peut assembler des multicouches très compactes de particules aussi minces qu’un nm en utilisant une variété de matériaux tels que des oxydes, des métaux, des cires et des polymères. La technologie brevetée crée des couches en utilisant des fibres, des flocons et des particules non conventionnelles et peut même combiner différents matériaux pour former des objets avec peu ou pas de structures de support. La haute résolution d’impression permet la fabrication de structures dans la gamme submicronique jusqu’à un volume maximum de 10 cm x 10 cm x 2,5 cm.
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