Toute entreprise active dans l’impression 3D médicale est bien consciente du potentiel de PEEK pour les applications dans ce domaine, lorsqu’elle utilise des solutions d’impression 3D FDM.
Ce matériau est un filament en polyéther éther cétone (PEEK) de couleur naturelle et de haute viscosité, spécialement conçu pour les dispositifs médicaux implantables à long terme. Evonik fait partie des entreprises qui investissent continuellement des efforts supplémentaires pour développer de nouvelles formes de matériaux PEEK. Le producteur de matériaux a ajouté un nouveau filament PEEK ostéoconducteur à son portefeuille de biomatériaux imprimables en 3D. Ce nouveau matériau vient renforcer l’ambition de l’entreprise de faire progresser les applications médicales d’impression 3D. Outre VESTAKEEP® i4 3DF et VESTAKEEP® Care M40 3DF, le portefeuille comprend la gamme RESOMER® de filaments, poudres et granulés biorésorbables pour les dispositifs médicaux implantables.
Principales caractéristiques de la gamme de produits VESTAKEEP® Fusion d’Evonik
Nommé VESTAKEEP® iC4800 3DF, ce biomatériau fait partie de la ligne de produits VESTAKEEP® Fusion d’Evonik lancée en 2020 et est développé dans le cadre d’une gestion stricte de la qualité des biomatériaux. D’un diamètre de 1,75 mm, il est disponible en couleur naturelle et est enroulé sur des bobines de 250 grammes ou 500 grammes. Il peut être traité dans les technologies d’impression 3D courantes basées sur l’extrusion, telles que la fabrication de filaments fusionnés (FFF), et est conçu pour améliorer la fusion entre l’os et les implants.
Il est conçu pour améliorer la fusion entre l’os et les implants. Ce nouveau biomatériau améliorerait la qualité de vie grâce à une guérison osseuse plus rapide, à sa biocompatibilité, à sa biostabilité et à ses propriétés ostéoconductrices améliorées.
La société explique dans un communiqué de presse que l’ostéoconductivité a été obtenue en utilisant un additif spécial fonctionnel – le phosphate de calcium biphasé (BCP). L’additif BCP permet aux cellules osseuses d’adhérer plus rapidement aux implants, influençant ainsi positivement la frontière, appelée ostéointégration, entre l’os et l’implant. Ceci, à son tour, accélérera la fusion osseuse et donc le rétablissement du patient.
Du point de vue de la fabrication, les tests effectués jusqu’à présent révèlent que le matériau peut être facilement transformé. En outre, les additifs fonctionnels sont disponibles directement à la surface de l’implant imprimé en 3D sans autre étape de post-traitement – une nouveauté pour les biomatériaux PEEK ostéo-intégrés, indique Evonik dans un communiqué de presse.
» Aucun autre domaine d’application ne met autant en valeur les avantages classiques de l’impression 3D, comme l’individualisation ou la liberté de conception, que la technologie médicale « , déclare Marc Knebel, responsable des systèmes médicaux chez Evonik. « Depuis le lancement du produit du premier filament PEEK il y a trois bonnes années, nous avons élargi les possibilités de la technologie médicale moderne dans le traitement individuel des patients à l’aide de la fabrication additive en développant constamment de nouveaux biomatériaux innovants. »
Enfin, en ce qui concerne les applications, il convient de noter que les biomatériaux imprimables en 3D d’Evonik peuvent être utilisés pour fabriquer des pièces de dispositifs médicaux conçus pour un contact temporaire et permanent avec le corps.
Evonik présentera ce nouveau produit pour la première fois lors du salon AAOS à Chicago, aux États-Unis (22-26 mars 2022).
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