Le dernier concept de chaussures de Decathlon comprend une semelle intermédiaire et une semelle extérieure produites à l’aide de la technologie Multi Jet Fusion (MJF) de HP et des tiges en tricot de Lonati. Les chaussures imprimées en 3D ont été présentées lors du dernier salon du textile ITMA à Milan.

La production de chaussures nécessite généralement de nombreuses pièces, des matériaux adhésifs et une main-d’œuvre importante. Cela conduit souvent Decathlon à confier la production de masse de ses produits à l’Asie, où de nombreuses pièces sont assemblées. En unissant leurs forces, le fabricant d’imprimantes 3D HP, l’expert en machines textiles Lonati Group et la marque de sport assureraient un contrôle local plus étroit de la fabrication.

L’imprimante Jet Fusion 5200 de HP produit la semelle intermédiaire et la semelle extérieure de la chaussure. Pour garantir des performances optimales, ces pièces sont fabriquées à l’aide du matériau Ultrasint TPU01 de BASF, une poudre de polyuréthane thermoplastique polyvalente connue pour son absorption des chocs et sa flexibilité. De plus, l’utilisation d’un seul matériau pour les parties adhérentes et amortissantes améliore la recyclabilité de la chaussure.

Avec ce partenariat, les entreprises se concentrent sur les avantages de l’impression 3D et du tricotage numérique pour la fabrication au niveau industriel, en mettant l’accent sur la personnalisation, la circularité et la répétabilité.

Il est intéressant de noter que la combinaison du tricotage industriel et de l’impression 3D permet de relever un autre défi : la fabrication de tiges en tricot.  Alors que les semelles intermédiaires imprimées en 3D sont devenues populaires dans l’industrie des biens de consommation, les fabricants se sont souvent appuyés sur des matériaux de type mousse et sur l’esthétique de l’impression unique pour produire des chaussures imprimées en 3D. Le fait est que cette approche n’est pas suffisamment pratique pour produire des empeignes qui pourraient garantir à terme une production rentable et fiable de chaussures imprimées en 3D.

Enfin, grâce à une méthode d’assemblage sans colle, la chaussure peut être facilement réparée en cas de dommage. Les parties coussin et tige peuvent être séparées, ce qui permet d’effectuer des réparations ciblées sans avoir à se débarrasser de la chaussure entière. Cela permet de prolonger la durée de vie du produit tout en réduisant les déchets.

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