Comment Debbie Hawkins a hérité d’une mâchoire imprimée en 3D …

Les médecins de l‘hôpital Morriston ont placé une mâchoire imprimée 3D à Debbie Hawkins de Swansea au Pays de Galles…une première dans l’histoire.

Tout a commencé lorsque notre employé de détail a commencé à développer une tumeur grandissante dans la mâchoire inférieure qui était sur le point de la briser.

Après plusieurs consultations, les médecins de l’hôpital Morriston ont réalisé qu’aucune de leurs méthodes traditionnelles ne pouvait réparer sa mâchoire.

Photos via NHS Wales.

Le besoin d’une méthode plus innovante

On note que la procédure conventionnelle consiste à prélever de l’os du péroné du patient (os de la cuisse). Par la suite, afin de conserver la forme esthétique de la mâchoire, la greffe osseuse doit être placée plus bas que l’os de la mâchoire, trop bas pour les implants dentaires.

En outre, pour permettre aux implants dentaires d’être bien alignés avec la mâchoire, les spécialistes doivent placer la greffe osseuse plus haut que la position naturelle de la mâchoire. Cependant, la forme naturelle serait “un peu trop”.

Enfin, la solution restante pour réparer sa mâchoire était trop risquée car elle rend la précision de l’opération très difficile.

C’est pourquoi, une numérisation 3D a d’abord été nécessaire pour avoir un aperçu détaillé de la situation et comment l’opération devrait être effectuée. Les médecins ont ensuite combiné des greffes osseuses et des plaques de titane imprimées en 3D adaptées à l’anatomie du patient.
« Quand ils m’ont dit quelle était la procédure, j’avais peur au début« , a déclaré Hawkins à la presse. « Je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre. Mais ce qu’ils ont fait, et le suivi que j’ai reçu, a été absolument incroyable. « 

Peter Llewelyn Evans, directeur des services de laboratoire maxillo-facial à l’hôpital Morriston, a déclaré: “L’implant en titane s’adapte parfaitement à la mâchoire du patient sans que le chirurgien doive effectuer d’ajustement.”

Quant au chirurgien consultant du patient, Madhav Kittur, il a remarqué que cette approche «a levé une [certaine] incertitude»; « nous savions exactement ce qui va se passer avant que nous allions au “théâtre” car tout est planifié par ordinateur. »

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